Tableau Dessin Gravure Aquarelle Gouache
Léon BORGEY
Aquarelle de Léon BORGEY
Dim. 61 x 47 cm
Léon Borgey est à né dans une famille de tailleurs de pierres et de fabricants de pierres tombales2. Il entre en 1912 à l'école des beaux-arts de Paris, puis installe son atelier rue Delambre, à Montparnasse. Mobilisé en 1914, il est déclaré inapte au service pour raisons de santé et voyage aux Pays-Bas et au Maroc de 1916 à 1917.
Il obtient en 1916 un premier prix de sculpture ainsi qu'une bourse et, en 1917, le Prix Danton et le Prix d'excellence du cours supérieur de la Ville de Paris. Il expose au Salon des indépendants de 1920 à 1928, à l'Art français indépendants (1929) et au Salon des arts décoratifs en 19243.
De nature individualiste, Borgey se tient à l'écart du milieu artistique pendant l'entre-deux-guerres, ce qui ne favorise pas sa notoriété2. Par ailleurs, ses relations avec Ossip Zadkine sont houleuses, alors même que leurs styles artistiques sont proches2.
L'œuvre de Borgey comprend surtout des bronzes polychromes d'inspiration cubiste (Femme à la colerette, Homme debout, Nu drapé, Bas-relief à la mandoline, Bas-relief à la guitare, Les athlètes, Baigneuses accroupies, Contrebassistes, Joueur d'accordéon, Danse indienne, La femme). Mais aussi une tête en bronze de Robert Antral en 1953, au Musée des beaux-arts et d'archéologie de Châlons-en-Champagne.
A. A. THIERRIAT (1789-1870), peintre et graveur, Lyon. Estampes et dessins.
Dessin à la mine de plomb, réhaussé de pastel. Signé en bas à droit "Thierriat" et situé et daté dans le haut "Samedi 18 octobre 1860 à St Gille Dep. du Gard"
Dimensions 21 x 34 cm
Augustin-Alexandre Thierriat passa sa vie dans sa ville natale, Lyon. Elève de Revoil et de Grognard, il ouvrit en 1812 avec E. Bey un cours pour dessinateurs d'ornements pour soieries. Nommé professeur à l'école de dessin en 1823 il remplit ce poste jusqu'en 1853. Exécuta, sur des porcelaines, des décorations à motifs de fleurs et de fruits, publia en 1825 une suite de lithographies de sujets de même genre, et s'appliqua, comme peintre, au paysage, à l'histoire et au genre. Aussi conservateur du Musée, il publia en 1857 une Notice des tableaux exposés dans la grande galerie, et en 1859 La Galerie des Peintres Lyonnais. Thierriat était collectionneur, et avait formé un cabinet dont la vente est annoncée à la fin du catalogue de la vente Chatelain des 30 janvier-9 février 1872 ; nous n'en avons pas rencontré les catalogues (Catalogue du Cabinet de feu A. Thierriat, 1ère partie : livres, dessins, estampes, Lyon, Brun, 1872, et 2e partie, tableaux, objets d'art, curiosités, même année).
Louis Ferdinand Morel, dit Louis Morel, né le à Essoyes (Aube) et mort à Troyes (Aube) le , est un peintre et sculpteur français.
Fils d'un vigneron et d'une couturière, Louis Morel développe dans sa jeunesse un goût prononcé pour la sculpture. C'est sur les conseils d'Auguste Renoir, dont la femme, Aline Charigot, est native du même village, et de son parrain, Louis Giot, que ses parents lui feront faire des études de sculpture à l'École des beaux-arts de Paris sous la direction de Jean-Antoine Injalbert. Alfred Boucher lui offre l'hospitalité à La Ruche, où Morel aura un atelier dans lequel il travaillera la plus grande partie de sa vie.
Sa première participation au Salon des artistes français a lieu en 1906. Il obtient une médaille d'argent en 1921 et devient également sociétaire de cette institution.
Il est très attaché à son village natal et à la maison familiale. Sa Femme nue (1914) ornant la sépulture de la famille Pichon crée une polémique au sein des habitants du village.
À la suite de Richard Guino, il devient l'assistant d'Auguste Renoir pour la réalisation de sculptures. En 1918 à Essoyes, il réalise deux haut-reliefs en terre cuite d'après un dessin d'Auguste Renoir.
Le fonds de son atelier et son mobilier sont vendus aux enchères le 28 septembre 2008 et le 4 octobre 2008.
Louis Morel est inhumé en mars 1975 au cimetière d'Essoyes.
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Date de dernière mise à jour : 01/04/2021
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